Des zones humides à connaître
- Le site du Grand Rozeau (18 ha) a été aménagé dans les années 90 avec le creusement de mares et un sentier d’interprétation. Situé à côté de la zone de loisirs du lac de Chalette, c’est un coin de nature que la ville a toujours souhaité protéger et valoriser.
- Les Prés Blonds (11 ha), situés plus au sud à côté de la station d’épuration, est une zone dont la partie ouest comporte une roselière (roseaux).
Ces zones humides autrefois régulièrement inondées sont d’anciennes terres de pâtures et de fauche. Elles sont maintenant protégées de l’urbanisation car inscrites au “plan de prévention des risques d’inondation” comme zone d’expansion des crues. Les zones humides assurent en effet un rôle de régulation dans l’écoulement de l’eau en absorbant l’eau lors des inondations et en la restituant en période sèche. Elles ont aussi la capacité de réduire les pollutions en filtrant l’eau qui y transite. Elles possèdent une très grande diversité biologique et sont indispensables pour plusieurs espèces d’oiseaux, de poissons, d’insectes et d’amphibiens.
Avec la disparition des activités agricoles traditionnelles, ces zones ont tendance à se boiser spontanément et à se banaliser : la flore caractéristique des milieux “ouverts” disparaît. C’est pour cette raison que des travaux de gestion sont nécessaires.
Des zones humides à protéger
Afin de déterminer les interventions les plus pertinentes pour le milieu, un comité d’orientation a été mis en place depuis 2005. Il associe les élus et les partenaires institutionnels et associatifs qui apportent leur expertise. Les travaux à programmer ont été définis dans un plan de gestion, élaboré par le cabinet d’études « Biotope ». Les propositions d’actions s’appuient sur des inventaires écologiques permettant d’identifier les différents milieux et leurs caractéristiques à promouvoir ou à protéger. Les principales interventions préconisées sont la fauche exportatrice tardive des prairies ou l’éradication des arbres envahissants. Les études et travaux sont subventionnés par l’Agence de l’Eau Seine Normandie, le Conseil Général du Loiret au titre de la Taxe Départementale sur les Espaces Naturels Sensibles et le Conseil régional de la Région Centre.
